L’intelligence artificielle : menace ou libération pour les employés ?

waive Actualité IA

L'Impact de l'IA sur l'emploi s'inscrit dans l'histoire des révolutions technologiques. Chaque révolution a apporté son lot de craintes et d’espoirs. L’IA ne fait pas exception à cette règle. Après la transformation numérique, qui a vu la digitalisation administrative et la création de sites internet, l’IA représente une nouvelle étape. Cette étape soulève à la fois l’inquiétude d’une automatisation massive des postes. Par ailleurs, elle suscite l’optimisme d’une amélioration du travail humain.

Comment aborder sereinement cette transition ?
Dans cet article de blog détaillé, nous allons examiner :


  • Ce que disent les études récentes sur l’automatisation des emplois par l’IA (menaces réelles ou exagérées).

  • Quels types de tâches sont concernées en priorité par l’IA, des plus répétitives aux plus créatives.

  • Comment l’IA peut permettre un « humain augmenté », en libérant du temps pour des tâches à plus forte valeur ajoutée.

Malgré le buzz autour de l’IA générative comme ChatGPT, il est important de faire la part des choses entre fantasme et réalité. Les lignes qui suivent vous aideront à y voir plus clair sur l’avenir du travail à l’ère de l’IA, afin de mieux préparer votre entreprise à ces changements inévitables.

Ce que disent les études sur l’automatisation des postes.

Les gros titres alarmistes parlent de "robots qui prennent nos emplois". Pourtant, il faut examiner l’impact de l’IA sur l’emploi. Pour cela, regardons les recherches existantes.

De nombreuses études ont analysé l’automatisation de l’emploi. Elles arrivent à des conclusions nuancées. Généralement, elles estiment que l’IA ne supprimera pas tous les emplois. Cependant, elle transformera la nature de beaucoup d’entre eux.

Les chiffres varient beaucoup selon les études. Un aperçu des travaux économiques récents montre des estimations diverses. Elles vont d’environ 5 % à plus de 30 % des emplois menacés par l’automatisation de l’IA.

En d’autres termes, le scénario optimiste prévoit la disparition de quelques métiers spécifiques. Inversement, le scénario pessimiste envisage l’automatisation de près d’un tiers des emplois actuels. Cette large fourchette s’explique par des méthodes et hypothèses différentes. Néanmoins, une constante apparaît. Ce sont surtout des tâches au sein des métiers qui sont automatisables. Ainsi, un poste ne disparaîtra pas forcément. Mais son contenu pourrait être profondément modifié par l’IA.

L'impact de l'IA sur les emplois - waive

À savoir :

Une commission française sur l’IA estimait en 2024 qu’environ 5 % des emplois en France sont fortement exposés à l’automatisation, essentiellement des postes comme secrétaires, comptables ou télévendeurs. (>>)

Ces fonctions très routinières sont parmi les plus vulnérables. À l’inverse, la majorité des autres emplois seraient plutôt complémentés que remplacés par l’IA.

IA et travail : quelles tâches sont concernées ?

Heureusement, la disparition d’emplois due à l’IA n’est qu’une partie de l’équation. L’autre partie concerne les nouveaux emplois et opportunités que l’IA va créer.

Un solde net positif anticipé.

Par exemple, le Forum Économique Mondial fait des prévisions pour 2025. Environ 85 millions d’emplois pourraient disparaître à cause de l’automatisation. Cependant, 97 millions de nouveaux emplois pourraient émerger. Ces emplois seront dans des secteurs liés à l’IA et à la technologie (weforum.org). Autrement dit, le solde net serait positif.

Plus de postes seraient créés que détruits. Bien sûr, la main-d’œuvre devra acquérir les compétences nécessaires. Ces compétences permettront d'occuper ces nouveaux rôles.

Un impact variable selon les secteurs.

Il est intéressant de noter que l’impact de l’IA sur l’emploi varie. Cette variation dépend des secteurs et des niveaux de qualification. Les travaux de l’Organisation Internationale du Travail donnent des indications. Dans les pays développés, seulement ~5% des emplois risquent d’être entièrement remplacés par l’IA prochainement​.

L'IA : transformation plutôt qu'élimination.

En revanche, l’IA interviendra dans la plupart des métiers. Elle automatisera certaines tâches précises. Mais elle n’éliminera pas la dimension humaine. Les tâches manuelles qualifiées restent importantes. Les activités demandant de l’empathie ou de la créativité aussi. Les postes polyvalents impliquant des décisions complexes sont difficiles à automatiser entièrement. Les études sont donc plutôt rassurantes.

La menace d’un chômage technologique de masse causé par l’IA est jugée faible à moyen terme. De plus, les changements devraient être progressifs. Cela laissera le temps aux entreprises et aux employés de s’adapter​.

IA et travail : quelles tâches sont concernées ?

Bien que l’IA ne doive pas remplacer l'ensemble des travailleurs, l’impact de l’IA sur l’emploi se traduira par l'automatisation d'une partie de leurs tâches. Afin de saisir pleinement cet impact sur un emploi donné, il est nécessaire de l'analyser en termes d'activités : certaines sont routinières et standardisées, d’autres requièrent créativité, discernement ou interaction humaine.

L'influence de l'IA diffère selon la nature de ces tâches. En règle générale, plus une tâche est répétitive, prévisible et faiblement qualifiée, plus son automatisation est simple. À l'inverse, les tâches demandant créativité, intelligence émotionnelle ou flexibilité contextuelle résistent davantage à une substitution complète par l’IA actuelle.

Actuellement, l’IA démontre sa supériorité dans certains types de travaux, tandis que dans d’autres, elle n’est qu’un instrument d'aide.

Tâches répétitives

L'IA excelle dans l'automatisation des tâches routinières. Ces tâches sont souvent fastidieuses. Elles suivent des règles clairement définies.

Exemples concrets de tâches automatisables.

Par exemple, l'IA peut saisir des données dans un tableur. Elle peut classer des documents. Elle répond aux mêmes questions des clients. Elle contrôle des factures. Elle organise un planning. Elle assemble des pièces sur une ligne de production. L’automatisation de ces tâches répétitives par l’IA est déjà en cours. Beaucoup d’entreprises l'utilisent, même les petites.

Comment l'IA automatise ces tâches.

Les logiciels d’IA sont souvent associés à la robotique ou à l'automatisation logicielle (RPA). Ils exécutent ces tâches rapidement et de manière fiable.

Un bon exemple est le chatbot service client. De plus en plus de PME installent un chatbot intelligent. Il est sur leur site web ou leur page Facebook. Il répond aux questions courantes des clients. Ce chatbot utilise l’IA. Il peut traiter des dizaines de demandes simples en même temps. Ces demandes concernent les horaires, le suivi de commande ou la prise de rendez-vous - Il est disponible à toute heure. - Ainsi, il décharge les employés des appels répétitifs et en même temps, il offre un service rapide aux clients.

L'IA dans la comptabilité et l'administration.

Autre exemple : dans la comptabilité, des outils d’IA reconnaissent les informations sur les factures. Ils les saisissent automatiquement dans le logiciel comptable : l’employé n'a plus besoin de le faire manuellement. De même, des tâches administratives peuvent être partiellement automatisées. La planification ou la gestion d’agenda en sont des exemples. Des assistants intelligents peuvent s'en charger.

Ces évolutions signifient que les employés se concentreront moins sur les corvées administratives ou techniques répétitives.

Les dirigeants conscients du temps perdu.

D’ailleurs, les dirigeants d’entreprise le savent. 60 % des PDG pensent que le temps passé sur des tâches administratives répétitives est mal employé. Ils estiment qu’environ 40 % du temps consacré à ces tâches est inefficace.

Une tendance claire à l'automatisation.

Logiquement, près de 40% des entreprises interrogées prévoient d’automatiser ces tâches répétitives. L'automatisation concernera l'assignation de tâches et le traitement de documents. Cela se fera dans un futur proche. L’objectif est clair : réduire le gaspillage de temps sur des activités sans valeur ajoutée.

Productivité accrue et qualité de vie améliorée.

Concernant l’impact de l'IA sur l'emploi, l’automatisation des tâches routinières est essentielle. Cette automatisation augmente la productivité. Il y a moins d’erreurs et l’exécution est plus rapide. De plus, elle améliore potentiellement la qualité de vie au travail. Les employés n’auront plus à faire des tâches fastidieuses. La saisie de données ou l’archivage en sont des exemples.

Un allègement bienvenu pour les salariés.

Pour de nombreux salariés, l’allègement de ces tâches peu gratifiantes est un avantage. Cela se fait sous réserve d’une requalification ou d’une réaffectation. Ils pourront se tourner vers des missions plus intéressantes. Nous explorerons ce point dans la partie sur « l’humain augmenté ».

Chatbot IA service client

L’humain augmenté : comment l’IA peut libérer du temps utile.

L'impact de l'IA sur l'emploi : vers une collaboration Humain-IA.

Loin d’une simple substitution, l’impact de l’IA sur l’emploi offre une opportunité de collaboration fructueuse entre l’IA et l’humain. En effet, l’approche de l’“humain augmenté” met en avant le soutien que l’IA peut apporter à l’employé. Cela lui permet de travailler avec une efficacité accrue. Il peut ainsi se consacrer aux compétences spécifiquement humaines.

Pour les entreprises, cela se traduit par des gains de productivité significatifs. Un potentiel d’élévation de la qualité du travail humain se dessine également.

Temps libéré, valeur ajoutée accrue.

En considérant notre distinction précédente, la prise en charge des tâches répétitives par l’IA libère un temps considérable pour les salariés. Ce temps libéré peut être réinvesti dans des tâches à plus forte valeur ajoutée.

L’exemple d’un assistant administratif illustre bien cet effet. Grâce à l’automatisation, il gagne du temps. Il peut alors améliorer le suivi des clients. Il peut résoudre des problèmes complexes mais il peut aussi optimiser les procédures internes. Ainsi, l’IA augmente la productivité sur certaines tâches.

De plus, elle permet aux employés de se recentrer sur les aspects les plus qualitatifs ou gratifiants de leur profession. Plusieurs recherches soulignent cet avantage principal de l’IA. Il réside dans sa capacité à libérer du temps utile. Ce temps peut servir à améliorer le service. Il peut aussi encourager l’innovation et créer une plus grande valeur ajoutée.

Exemple concret :

Dans un service client, un agent peut être assisté par une IA qui analyse instantanément les emails entrants et propose une réponse pré-rédigée pour les demandes simples. L’agent n’a plus qu’à valider ou ajuster ces réponses. Le temps gagné lui permet de traiter plus de demandes complexes ou d’appeler des clients pour du suivi personnalisé. Bilan : les clients sont mieux servis et l’agent fait un travail plus intéressant que de la réponse mécanique d’emails.

L’humain augmenté : comment l’IA peut libérer du temps utile.

Un travail plus enrichissant grâce à l'IA.

L’humain augmenté signifie aussi que le travail devient plus enrichissant. Débarrassé des tâches ennuyeuses, l’employé peut mobiliser davantage ses compétences humaines. Ces compétences incluent la créativité, le relationnel et l'expertise pointue.

La résolution de problèmes fait également partie de ces atouts. C’est bénéfique pour sa motivation et son épanouissement. Par exemple, un artisan pourra utiliser une application d’IA. Cette application générera automatiquement des devis ou des plans préliminaires. Ainsi, il passera plus de temps à discuter avec ses clients. Il personnalisera l’offre et se formera sur de nouvelles techniques. Au lieu de subir la charge administrative, il renoue avec le cœur de son métier.

De même, un commercial équipé d’un assistant IA gagnera du temps. Cet assistant lui préparera des fiches synthétiques sur ses prospects. Il passera moins de temps en recherche d’information. Il aura plus d'interactions directes de qualité avec ses clients.

De l'Intelligence Artificielle à l'Intelligence Augmentée.

On voit donc que l’IA peut améliorer le travail humain. Cela se produit si elle est utilisée correctement. C’est pourquoi beaucoup préfèrent parler d’intelligence augmentée.

L’objectif n’est pas de remplacer l’humain. Il s'agit plutôt de l’augmenter. En quelque sorte, on lui donne des super-pouvoirs. Un employé doté d’outils d’IA performants peut accomplir le travail de plusieurs personnes d'il y a vingt ans. Il conserve pourtant son poste. C’est un peu l’équivalent moderne de la mécanisation. Jadis, elle a soulagé les ouvriers de certains efforts physiques. Ici, l’IA soulage les travailleurs de certains efforts mentaux répétitifs. Elle organise aussi l’information à leur place.

Un accompagnement humain indispensable.

Cependant, pour que l’impact de l’IA sur l’emploi soit positif, une approche proactive est nécessaire. Atteindre ce scénario de collaboration efficace entre l'IA et l'humain ne se fait pas automatiquement. Il faut repenser l’organisation du travail. Il est également nécessaire de former les collaborateurs. Cela permettra de réellement tirer profit de l’IA.

Sans accompagnement, on risque au contraire frustration et anxiété chez les employés. Ils pourraient mal vivre l’introduction de l’IA. Cela arriverait s’ils la perçoivent comme une menace. Cela se produirait aussi s’ils ne sont pas à l’aise avec ces technologies. C’est pourquoi la dimension humaine est au centre de la réussite de l’intégration de l’IA. Les managers et dirigeants ont un rôle crucial à jouer. Ils doivent accompagner leurs équipes dans cette transition. Ils doivent s’assurer que l’IA libère du temps utile. Il ne faut pas qu'elle génère du stress.

Conclusion : L’IA ne remplace pas l’humain, elle transforme son rôle.

Après avoir examiné l’impact de l’IA sur l’emploi sous différents angles, une conclusion s’impose : loin de remplacer l’humain, l’IA va transformer son rôle au sein des PME, de l’artisanat au commerce de proximité.

Les employés ne sont pas voués à disparaître face à la machine. En revanche, leur métier va évoluer significativement. L’IA prendra en charge l’automatisation des tâches les plus répétitives et procédurales, libérant ainsi un temps précieux pour des activités à plus forte valeur ajoutée.

L’humain deviendra de plus en plus le pilote, le contrôleur et le créateur, tandis que la machine se chargera de l’exécution inlassable des routines. Ainsi, l’IA se présente moins comme une menace que comme un catalyseur de changement, ouvrant de nouvelles opportunités tout en nécessitant une gestion attentive des transitions, une formation adaptée et un investissement continu dans le capital humain pour naviguer avec succès dans ce nouveau paysage professionnel.